Dans le recueil de nouvelles « Rien à déclarer », l’écrivain américain Richard Ford raconte magistralement dix histoires d’hommes et de femmes qui dressent le bilan de leur vie. Le ton est mélancolique et juste. Du grand art.
À mi-chemin entre le polar, le thriller et le récit de nature writing, « Denali » met en scène un adolescent maltraité par l’existence qui cherche à comprendre le passé de son père et de ses parents. Un roman initiatique et puissant.
À partir d’une histoire vraie, celles de gardiens de phare de l’île d’Eilean Mor disparus en décembre 1900, l’écrivain danois Vagn Predbjørn Jensen propose un court récit peuplé d’apparitions, de bateaux fantômes et de superstitions. Un huis clos au suspense haletant.
C'est ça le problème avec les humains, à la racine de tout. La vie court à leurs côtés, inaperçue. Juste ici, juste à côté. Créant l'humus, Recyclant l'eau. Échangeant des nutriments. Façonnant le climat. Construisant l'atmosphère. Nourrissant, guérissant, abritant plus d'espèces vivantes que les humains ne sauraient compter.
Richard Powers, L'arbre monde
Spécialisée en littérature américaine, la maison d’édition Gallmeister ouvre son catalogue à d’autres langues, d’autres pays et d’autres continents. Une mission confiée à Bénédicte Adrien, nouvelle recrue de l’équipe éditoriale. Interview.
Dans cette biographie romancée, Thomas Giraud raconte la vie de Jackson C. Frank, auteur compositeur interprète américain révélé par un album prometteur, « Blues Run the Game » (1965), puis effacé de la mémoire collective. Un hommage poétique et musical.
Quel est notre rapport à la lecture et aux livres ? Suite de notre série de portraits de lecteurs avec Aude pour qui la lecture est une passion qui se partage et se transmet d’une génération à l’autre.
Le poète et romancier Alain Mabanckou sera à Lire en Poche les 9 et 10 octobre pour présenter « Rumeurs d’Amérique ».
Après avoir été décliné en petit format pour cause sanitaire en 2020, le salon des livres de poche revient dans un format traditionnel, avec les contraintes sanitaires qui s’imposent. Présentation de cette 17ème édition avec Lionel Destremau, Commissaire général du salon Lire en Poche.
Avec « Enfant de salaud », Sorj Chalandon lève le voile sur le passé trouble de son père. Entre mémoire et désespoir. Remarquable.
Les éditions Points sortent début octobre une collection consacrée aux oeuvres classiques. Une façon de redonner l’envie de lire et relire ces textes en les mettant en résonance avec le monde contemporain.
Redécouvert par la journaliste Kathryn Schulz, l’écrivain américain William Melvin Kelley est aujourd’hui une référence pour de nombreux écrivains, tour à tour comparé à William Faulkner et James Baldwin.
Porté à l’écran en 1988 par Jean-Jacques Annaud, « Grizzly » est publié aux éditions Gallmeister dans une nouvelle traduction. Un classique de la littérature du Grand Nord à redécouvrir.
Depuis presque dix ans, Janique Jouin-de Laurens traduit des romans américains en français essentiellement pour les éditions Gallmeister. Rencontre décontractée.
David Diop signe avec « La porte du voyage sans retour » un roman d’aventure sensible qui nous entraîne dans les terres du Sénégal pré-colonial. Une fiction moderne passionnante. Interview.
En mettant en scène un détective privé minable dans « Dreaming of Babylon » (1977), Richard Brautigan s’amuse à détourner les codes du roman noir. Décapant.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier, L'usage du monde
Prix Médicis pour « Fin de combat » en 2020, Karl Ove Knausgaard revient avec « En automne », un journal adressé à sa fille Anne, son enfant à naître.
Dans ses carnets intitulés « Par instants, le sol penche bizarrement », Nicolas Richard nous fait entrer dans les coulisses de son travail de traducteur de l’anglais, partageant anecdotes et conseils de lecture. Un inventaire pédagogique et une réflexion passionnante sur trente ans de traduction.
« Atmosphère » raconte par le menu la vie ordinaire d’une quadragénaire de Brooklyn qui prend conscience des effets du changement climatique et dresse par là même un portrait réaliste de nos vies urbaines contemporaines. Entre humour grinçant et désespoir poli, Jenny Offill interroge le sens de nos vies.