Avec « Où sont-ils maintenant », anthologie personnelle, l’auteure américaine nous emmène à la découverte de son univers poétique, source de toute son œuvre. Vivifiant.
Etats-Unis
Plus qu’un portrait d’écrivain, le film de François Busnel et Adrien Soland qui sort en salle le 23 mars se présente comme une fable écologique racontée par un Jim Harrison au crépuscule de sa vie. Un testament joyeux et inspirant.
Dans son dernier roman, le premier publié en France, la romancière et essayiste Kate Zambreno dresse un portrait intime d’une auteure contemporaine. Un récit fragmentaire intime et intense, d’une grande curiosité intellectuelle.
Les éditions des femmes Antoinette Fouque publient « Tu vis ou tu meurs », un ensemble de quatre recueils de la poétesse américaine Anne Sexton.
Avec « De l’or dans les collines » C. Pam Zhang décrit un Ouest sauvage où deux jeunes filles d’origine chinoise vont faire l’apprentissage du racisme et de l’adversité.
« Into the Wild » de Jon Krakauer ressort chez 10/18 dans une édition collector. Un livre culte relatant une histoire vraie, celle d’un jeune homme épris de liberté.
Lauréat du National Book Award avec son recueil de nouvelles « Fin de mission », Phil Klay propose avec « Les Missionnaires » une réflexion sur l’engagement militaire américain et le conflit colombien.
« Pour tout vous dire » publié chez Grasset rassemble plusieurs textes de la romancière, essayiste et journaliste Joan Didion. L’occasion de découvrir l’écrivaine derrière l’icône, décédée à New York à l’âge de 87 ans.
Dans « Celui qui veille », Louise Erdrich fait le récit du combat de son grand-père contre une résolution visant à fermer les réserves de cinq tribus amérindiennes. Un récit bouleversant.
Dans une bourgade minière touchée par la crise, Philipp Meyer dresse le portrait de personnages au destin brisé.
« Construire un feu » est l’un des récits du Klondike de Jack London. Le récit de survie d’un homme confronté au froid intense du Grand Nord. Magistral.
« L’intégrale des nouvelles » de Melville vient de paraître aux éditions Finitude dans une nouvelle traduction proposée par Christian Garcin et Thierry Gillyboeuf. Entretien avec les deux traducteurs.
Jane Campion porte à l’écran « Le pouvoir du chien » de Thomas Savage, un livre culte paru en 1967. Un film brillant, mais une adaptation qui manque de finesse. À découvrir sur Netflix.
Dans le recueil de nouvelles « Rien à déclarer », l’écrivain américain Richard Ford raconte magistralement dix histoires d’hommes et de femmes qui dressent le bilan de leur vie. Le ton est mélancolique et juste. Du grand art.
Redécouvert par la journaliste Kathryn Schulz, l’écrivain américain William Melvin Kelley est aujourd’hui une référence pour de nombreux écrivains, tour à tour comparé à William Faulkner et James Baldwin.
Porté à l’écran en 1988 par Jean-Jacques Annaud, « Grizzly » est publié aux éditions Gallmeister dans une nouvelle traduction. Un classique de la littérature du Grand Nord à redécouvrir.
En mettant en scène un détective privé minable dans « Dreaming of Babylon » (1977), Richard Brautigan s’amuse à détourner les codes du roman noir. Décapant.
Dans ses carnets intitulés « Par instants, le sol penche bizarrement », Nicolas Richard nous fait entrer dans les coulisses de son travail de traducteur de l’anglais, partageant anecdotes et conseils de lecture. Un inventaire pédagogique et une réflexion passionnante sur trente ans de traduction.
« Atmosphère » raconte par le menu la vie ordinaire d’une quadragénaire de Brooklyn qui prend conscience des effets du changement climatique et dresse par là même un portrait réaliste de nos vies urbaines contemporaines. Entre humour grinçant et désespoir poli, Jenny Offill interroge le sens de nos vies.
Été 1936, Alabama, comté de Hale. James Agee et le photographe Walker Evans sont envoyés dans le Sud des États-Unis par le magazine économique Fortune. Leur mission : faire un reportage sur les métayers blancs qui cultivent le coton. Une expérience radicale qui va marquer durablement leur existence.